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Grandeur et décadence d’Eugénie Luce (1804-1882) : l’histoire coloniale de l’Algérie au défi des femmes

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Date
6 février 2020 à 20:30

Lieu
Salle du Mont-Blanc (RER Les Baconnets)

Cycle
Femmes méconnues

Intervenant
Rebecca Rogers, Historienne, professeure à l’Université Paris-Descartes, chercheure au Cerlis, (centre de recherche sur les liens sociaux).
http://www.cerlis.eu/team-view/rogers-rebecca/


Rebecca Rogers est professeure en histoire de l’éducation à l’Université de Paris et membre du laboratoire de recherche le Cerlis (Centre de recherches sur les liens sociaux).

Quoiqu’elle soit d’origine étatsunienne, elle a enseigné presque toute sa carrière dans des universités françaises.

Elle est membre du comité de pilotage de la Cité du Genre de l’université de Paris qui s’est engagée, entre autres, à valoriser les travaux sur le genre dans la société civile. Elle est actuellement co-directrice de la revue Clio.

Ses recherches dans le domaine de l’histoire des femmes sont à l’origine de son engagement pour promouvoir l’égalité femmes-hommes.

Elle publie en anglais et en français sur l’éducation des filles en France et dans les colonies, notamment en Algérie.

Conférence :

Histoire d’Eugénie Luce (née Berlau), institutrice du Loir-et-Cher, partie en Algérie au début des années 1830. Fondatrice de la première école pour jeunes filles musulmanes à Alger en 1845, elle aura son heure de gloire au début du Second Empire. Elle est une figure médiatisée de son époque, mais sa réputation et ses actions, telles qu’elles ont été présentées dans les récits d’histoire, méritent d’être éclairé§es. En 1930, lors des événements autour des 100 ans de la colonisation française, elle n’est pas oubliée, mais on ne parle pas de son école et de ses efforts pour faire apprendre le français aux jeunes filles ; elle est qualifiée de « grand-mère de l’art algérien » pour son implication dans l’enseignement de la broderie.  Comprendre l’évolution des représentations la concernant permet de mieux saisir les enjeux politiques de l’écriture de l’histoire.

Pour accéder à de la documentation complémentaire :

→ le support de la présentation,

→ une bibliographie de Rebecca Rogers,

« Sociétés coloniales, du côté des femmes » (magazine L’Histoire, n°371, janvier 2012) dont → Eugénie Luce,

→ la notice bibliographique (BNF) de l’ouvrage « Madame Luce in nineteenth-century Algeria » de Rebecca Rogers,

« Nomade j’étais, les années africaines d’Isabelle Eberhardt », d’Edmonde Charles-Roux (Grasset 1995), § La mort au désert pages 422 à 428, sur Eugénie Luce et Luce Benaben, sa petite-fille.

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