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Histoire et Littérature, de Jean Jaurès à Eric Vuillard

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Date
31 mai 2018 à 20:30

Lieu
Espace Vasarely

Cycle
Hors Cycle 2017-18

Intervenant
Gilles Candar, historien, Président de la Société d'Etudes Jaurésiennes


Important!

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Gilles Candar est un ancien antonien où certains ont pu le croiser comme animateur local de la section de la Ligue des Droits de l’Homme ou conseiller municipal. Professeur d’histoire en collège, lycée, prépas à la fin, il est président de la société d’études jaurésiennes.

Il a dirigé avec Jean-Jacques Becker une Histoire des gauches en France aux 19e et 20e siècles (La Découverte, 2004/2005), publié avec Vincent Duclert un Jean Jaurès chez Fayard et dirige l’édition des Oeuvres de Jaurès en 17 vol. chez Fayard (12 de parus).

Derniers livres :
Edouard Vaillant, l’invention de la gauche, chez Colin (23 mai 2018 en librairie) et aussi l’édition des chroniques d’Octave Mirbeau dans L’Humanité : Un compagnonnage jaurésien (éditions d’ores et déjà).

 

Sommaire

À la fin du XIXe siècle et dans les décennies qui s’ensuivent, l’histoire et la littérature semblent diverger.

L’histoire devient une discipline spécifique, prenant son autonomie au sein de la Faculté des lettres. Elle se dote d’institutions, de règles d’écriture et de méthode (Introduction aux méthodes historiques de Langlois et Seignobos, 1898).
La littérature de son côté s’éloigne de la représentation directe du monde. Après les grands cycles romanesques de Balzac, Stendhal, Flaubert, Zola (le dernier des Rougon-Macquart est écrit en 1893), l’heure semble venue de nouvelles expérimentations, plus formelles.

Il s’agit bien sûr de tendances générales, qui peuvent facilement être contestées et doivent être nuancées.
Des tentatives récentes d’historiens de renouer avec la création littéraire (Ivan Jablonka, L’histoire est une littérature contemporaine, Paris, Seuil, « Points Histoire », 2014 et 2017), l’attribution du prix Goncourt à un roman d’Éric Vuillard, L’ordre du jour (Arles, Actes Sud, 2017) à la forte valeur de témoignage historique documenté, fournissent l’occasion de revenir sur le sujet et de tenter une estimation de la situation actuelle, en histoire comme en littérature.

Le conférencier n’a pas la prétention de jauger l’une ou l’autre, mais souhaite simplement discuter – très librement et familièrement – avec le public intéressé quelques analyses et interrogations, sur la base étroite de ses propres expériences de lecture.

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